Dans son plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), le Gouvernement ne revient pas sur les avantages octroyés par l’assurance-vie mais entend rendre plus attractif le fonds euros-croissance.
Pour rappel, le fonds euros-croissance a été créé en 2014 et constitue une garantie en capital (80 à 100 % selon les offres) au terme d’une certaine durée de détention, huit ans minimum. Ses avantages concernent non seulement l’assureur qui peut chercher davantage de performances sur les marchés, mais aussi le particulier pour qui le risque est très amoindri. Mais les contrats euros-croissance peinent à convaincre les épargnants.
Bruno Le Maire a annoncé une simplification drastique du fonctionnement des euros-croissance. Le Gouvernement devrait ainsi :
- Proposer une prime de fidélité en conditionnant la perception d’un bonus sur le rendement du contrat euros-croissance à une certaine durée de détention.
- Simplifier la lisibilité des performances en demandant aux assureurs d’afficher un rendement unifié à tous les épargnants engagés sur la même durée, indépendamment du montant qu’ils ont investi.
L’objectif de cette simplification est ambitieux : multiplier par dix l’encours de ces fonds et passer de deux à vingt milliards d’euros d’ici deux ans.